Après un passage par le groupe « le bal perdu » (une maquette et première partie d’Arno entre autres)

qui m'aura permis de retrouver Franck , l'ancien batteur devenu chanteur et comédien et Thierry guitariste d'un groupe ami du temps de discipline (Gestalt) et surtout la rencontre avec Michel caroline à l'accordéon. Cela m'aura permis de revenir à mes fondamentaux comme on dit et à m'essayer à une formule plus acoustique afin de redécouvrir ma voix. En effet plus l'enfance éternelle se rockisait plus je chantait « chanson française » d'où le hiatus final.


Ce fut donc la grande aventure de

(grande pour ceux qui l’ont vécu, et vivante et humaine en tout cas). D’adord ce fut un duo, accordéon-voix puis l'adjonction d’une guitare, d’abord Grégoire Blanchet

puis Yvan le terrible, et quelques intérimaires. De guerre lasse, nous primes la décision de poursuivre à deux quoi qu’il arrive, car deux ans s’était écoulés. Quand même à retenir pendant ces deux années, très formatrices la participation à la pièce de théâtre Germinal

mis en scène par André Fornier au fort de Bron soit deux mois et demie de travail et plus de trente représentations en plein air pendant plus de 3 heures. Une sacrée école que de chanter, non sonorisé, en acoustique, face au gens, sans la protection de l'éclairage et de la scène, et de finir debout sur un pont avec 300 personnes à 20 mètres en face sur des gradins pour le final et le vent seul pour porter le son de la voix et de l'acordéon.

Une fois le répertoire constitué en binôme fusionnel, arrivé inopinée de Philippe

dit « chouchou » à la batterie (nous cherchions plutôt un percussionniste d'ailleurs) et ce fut les premières répétitions avec à la clé deux concerts.

15 jours plus tard, qui se passe plutôt bien d'ailleurs, malgré le speed. Rapidement une association musicale s'occupe de nous : Microcosmos et Thierry dit Torbi (guitariste sur la première maquette de l'enfance et actuel programmateur du Ninkasi) nous manage et nous trouve des concerts, rejoins ensuite par Jean-christophe dit "jici" (plus d'autres surnoms que la morale réprouve) qui récupère la tournée.

 

Ensuite c'est cinq années de petites et de grandes choses, qui vont d'un concert dans un bar du maconnais, devant un fan de trash-death-blitz-métal et un chien à une première partie de Juliette pour le chorus des hauts de seine devant un public permanentées, style mamies aux cheveux violets, et ou seras inscris à la fin sur le livre d'or la célèbre sentence et qui s'adressait à ma petite personne: …essayez la sculpture !

De concerts à Berlin, Munich, Francfort et à Lausanne. De plusieurs séjours toujours riches en surprises à la capitale, à la guinguette pirate, aux déchargeurs bon souvenir, mais aussi dans des lieux tels que « chez driss » ou le patron s’appelle margoulin premier et annule le soir du concert alors que nous arrivons chez lui directement du TGV sans bien sur nous passer un centime de remboursement. Il y en eu quelques autres éprouvants mais Paris est une chienne borgne c’est bien connu. Il y eu les premières parties et les rencontres, Têtes raides, Arno, mais aussi I Muvrini (de vrais concentrés d’êtres humains, chacun dans leur style), le disque « nous de la lune »

signé chez un autre margoulin : « sergent major » ( ex parolier de Gold, on aurait du se méfier) dont je vous passe les détails juridiques, domicilié au Luxembourg ou ailleurs (avec au registre du commerce, une société domicilié en Angleterre au capital de 0 francs, véridique !). Plus de cinq cent concert, du bar de village au centre culturel, voire à l'auditorium, mais surtout une équipe d'acier avec sur la route en plus du groupe, et du Jici, le Dude aux éclairages (un artiste, un vrai), et petit little pet Cywil (un orfévre, un artisan du travail bien fait quoique un peu râleur, ça doit être la fonction qui fait ça, que ceux qui connaissent un sondier non défaitiste lève la main) qui nous a fait au cours des quatrième mi-temps écumer les pires boites de France et d'ailleurs avec pour seul critère d'avoir inscris 2000 dans le nom (ah « le pacha 2000 !). Ce qui nous as valu cette deuxième réplique mémorable mais que je n'ai toujours pas compris : « l'orchestre de poche c'est un peu les beatles en vacances en France ! ».

Mais ce fut aussi, un lent travail d'artisan sans avec plusieurs résidences subventionné, pour avancer et le polissage constant des morceaux.
Avec la fin de Microcosmos l'association, le groupe s'est éteint un an après, de guerre lasse mais après avoir enregistré un disque (moi je l'étais en tout cas las).

Michel Caroline

 

 

Michel joue avec Amélie les crayons groupe en pleine explosion nationale, Estelle la contrebassiste des derniers temps joue entre autre en duo avec un flutiste jazz-trad, Chouchou joue avec les charentaises de luxe Cywil fait du son pour des groupes divers et variés dont La varda , Dude joue au sein de DOUMKA CLARINET ENSEMBLE ,aux côtés de JOFROI (chanson française de Belgique), de CHRISTOPHER MURRAY et au sein des CHARENTAISES DE LUXE , avec l'ami chouchou… Jean-christophe travaille en tant qu'attaché culturelle pour la mairie de Grenoble, et Thierry est programmateur en chef du Ninkasi. Et Greg le premier guitariste continue des chansons sous son nom : Gregoire Blanchet.

A tous je dis à bientôt mes amis. Ce fut une sacrée école de vie, d'auto-dérision par chambrette constante et une bonne rigolade au final et tout du long. Et hasta la vista baby !